Le film de l'année je dirais. 

http://delirium.cowblog.fr/images/1/paving.png "District 9 est mélange judicieux de vrais et faux documents, sorte de documentaire sur une vie futur. Il faut imaginer ce film comme si on venait de zapper sur Arte. Ca ce présente donc comme un reportage sur un homme, Wikus van der Merwe, employé de la MNU. MNU [Multi National Union, parallèle à L'ONU] est une agence s'occupant de la gestion des extraterrestres, mais aussi l'une des plus grande firme d'armement mondiale. Il y a 20 ans, des Aliens sont arrivés sur la Terre. Lieu d'atterrissage : l'Afrique du Sud, plus précisément au dessus de la ville Johannesburg où ils vont, peu à peu, s'aperçevoir que leur présence dérange. Devenant immanquablement des parias, les Aliens vont être parqués dans un bidonville géant - le fameux District 9 - envahi d'immondices de toutes sortes. Vivant dans des conditions misérables, ils vont être victimes des trafics d'armes, du joug des Nigériens qui vont jouer avec eux. Les années passent, et les extraterrestres - surnommés cyniquement " les crevettes" - s'affrontent à l'Homme dictatorial et supportent, sans ciller, les continuels fait de réprimandes, de violences, de persécutions, d'exploitation et d'expériences scientifiques.
Au milieu de toute cette misère, un benêt de service, un certain Van Der Merwe, raciste en puissance, est prêt à tout pour évoluer au sein de la société privée MNU dans laquelle il travail. Envoyé par ses dirigeants au coeur du bidonville, son rôle sera de notifier aux extra-terrestres leur avis d'expulsion, sous la protection des troupes dirigées par le brutal colonel Koobus. Wikus ne sait encore pas que son propre destin va être définitivement lié à eux. Il tombera par hasard sur un laboratoire clandestin dans le coeur même du D-9, où des extraterrestres viennent enfin de mettre au point le moyen de regagner leur planète. Incapable de comprendre ce qui se trame, Wikus s'empare d'un élément crucial et est contaminé par de l'ADN extra-terrestre. Commencera alors en lui une transformation faisant de lui l'un des leurs. Poursuivit par les humains pour son étrange cas, mais aussi l'exclusivité pour un homme d'utiliser des armes Aliens, commencera alors une course effrenée dans la partie la plus sympa de l'espèce Humaine."



District 9 est une brillante réflexion socio culturel, aussi bien que politique, loin, très loin du long-métrage de Science Fiction classique.
Neill Blomkamp - venant d'Afrique du Sud - aborde de plein fouet le racisme et la bêtise humaine à travers le parcours des Aliens, débarquant par obligation et non par choix. Ils sont épuisés et sous-alimentés lors de leur atterissage sur la planète bleue. Utilisant des effets spéciaux efficaces, souvent gores, et epoustouflants, Blomkamp révolutionne le genre. Le jeune réalisateur dénonce, ouvertement et avec culot, le non-respect de l'autre : le douloureux souvenir de l'Apartheid et des camps de concentration plânent tels des fantômes sans essayer de se cacher. Homme, femme, enfant - toutes races confondues - opprimés à travers les siècles, revêt, ici, les traits de l'alien. "District 9", excellente fable contemporaine à la fois horrifique, violente, désespérante et touchante, change la donne actuelle. Peut-être que le danger ne vient pas d'ailleurs, mais peut être au contraire est il déjà là, Nous,  "la race humaine" : l'homme, être tout puissant, qui se doit de détruire pour vivre.
L'Apartheid d'y il a vingt ans est à peine camouflée sous le maquillage des crevettes. Le fluide qui provoque la métamorphose du héros fonctionne en reprenant les conséquences politiques et sociales de l'épidémie de sida. Ce Sida qui, répandu dans les quartiers pauvres et noirs, a constitué lors des années 90 un nouveau mur de séparation à l'intérieur de la communauté africaine. Un point interessant est aussi le coté documentaire public: interviews dans la rue des citoyens de Johannesburg, des blancs comme des noirs exprimant leur peur et leur dégoût pour les 'sauvages' d'à côté. Comme quoi si ce n'est pas les blancs contre les noirs, ce sont les gris contre les Autres. Cette analyse glaciale n'est que pure réussite. Neill Blomkamp, futur grand cinéaste, prouve que le cinéma du genre est loin d'être revolu! De plus, il ne faut pas oublier de noter l'exellent jeu de Sharlto Copley. Non connu sur la scène international, il nous présente un personnage joué à la perfection, un humain moyen, déchiré entre le bien et le mal. Ce film mérite beaucoup de respect, quant au jeune âge (moins de 30 ans) du réalisteur, mais aussi cette envie montrer au genre une horreur réel que de faire un film d'action. Même si la fin est à la spielberg, on en reste néanmoins agréablement surprit.
 
Si on peut parler de film de l'année,
C'est parce que District 9 mérite d'être apprécié à sa juste valeur,
C'est à a dire une oeuvre jeune,
Porteuse d'un message, et
Symbole d'un cinéma aux effets spéciaux sans limites

 
  http://delirium.cowblog.fr/images/1/sharlto1.pnghttp://delirium.cowblog.fr/images/1/sharlto2.png 
 

Delirium

La saison 2 de True Blood est definitivement meilleure que la première
J'avais juste une folle envie de le dire
que tout le monde regarde

http://www.alexskarsgard.net/wordpress/wp-content/upLoads/2009/05/tbs2eric.png

[ Eric qui drague Sookie, ET GODRICK QUOI!!!! ♥ ]

Delirium

Socket, mon chat, n'est plus
C'est vraiment con. Ecrasé par une voiture
Après on me dit: Passe ton permis les voitures ça fait pas peur?
Moi j'ai peur des voitures, et j'trouve avoir d'bonnes raisons

 
[ C'est vrai quoi!  ]

Delirium

The first rule of Fight Club is - You do not talk about Fight Club
The second rule of Fight Club is - You DO NOT talk about Fight Club


↕ Nous sommes les sous-produits d’une mode de vie devenue une obsession. ↕

"Nous ne sommes pas spéciaux,
Nous ne sommes pas de la merde ,
Ni de l’ordure non plus.
Nous sommes, c’est tout.
Nous sommes, c’est tout,
et ce qui arrive arrive,
C’est tout."


http://delirium.cowblog.fr/images/1/2127428199small3.jpgLa capote c’est le soulier de verre de notre génération, On l’enfile quand on rencontre une inconnue, on « danse » toute la nuit, et puis on la balance... la capote j’veux dire, pas l’inconnue.

◄Putain, j’vois ici les hommes les plus forts et les plus intelligents que j’aie jamais vu.
J’vois tout ce potentiel, et j’le vois gâché.
J’vois une génération entière qui travaille à des pompes à essences, qui fait le service dans des restos, qui est esclave d’un petit chef dans un bureau.
La publicité nous fait courir après des voitures et des fringues, on fait des boulots qu’on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien.
Nous sommes les enfants oubliés de l’histoire mes amis, nous n'avons pas de but ni de vraie place ;
Nous avons pas de grande guerre, pas de grande dépression.
Notre grande guerre est spirituelle, 
Notre grande dépression, c’est nos vies.
La télévision nous a appris à croire qu’un jour on serait tous des millionnaires, Des dieux du cinéma ou des rock stars, mais c’est FAUX.
Et on apprend lentement cette vérité.
Et on en a vraiment, vraiment plein le cul!►

"Notre culture a fait de nous des individus absolument identiques.
Personne n'est plus véritablement blanc ou noir ou riche.
Nous voulons tous la même chose.
Individuellement, nous ne sommes rien..."

 
▬C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut.
"You have to consider the possibility that God does not like you.
He never wanted you.
In all probability, he hates you.
This is not the worst thing that can happen.
We don't need Him.
Fuck damnation, man, fuck redemption!
If we are God's unwanted children, so be it!"

Delirium

Ca, ça c'est du bon film.
Je crois qu'il ne vaut mieux pas trop en dire
De peur de gâcher

Fight Club, c'est plus qu'un film
C'est une réalité
Car on a tous ressenti  le besoin de faire péter son nid tranquille ;
Le besoin d'avoir du sang dans la bouche ;
Le besoin de taper sur la gueule à un pote ;
Le besoin de jeter par la fenêtre son catalogue IKEA ;
Le besoin de pisser dans les plats qu'on sert à des riches enculés ;
Le besoin de faire chanter son patron pour avoir une augmentation ;
Le besoin d'immiscer des images de culs dans un film au cinéma ;
Le besoin de gagner sa vie en faisant du savon a partir de graisse humaine ;
Le besoin de faire de jouer les petits chimistes et créer sa dynamite ;
Le besoin de faire sauter cette société bancale ;
Le besoin de se sentir puissant.

Oui, on l'a tous ressenti 
A un moment plus ou moins sombre de nos vies
ce besoin d'avoir un Tyler Durden en soit.
[ Brad Pitt est vraiment trop un dieu. P'tain, vive ce film. ]

Delirium

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