Je viens de terminer la saison deux de Code Geass
Lelouch of the Rebellion. Saison qui marque le point final
De cette série fantastique au design signé CLAMP

Cette série est un peu un "V pour Vendetta" japonais.
Une manière plus futuriste, plus extrémiste et plus fantastique aussi. 
Renverser un gouvernent, une dictature mondiale.
Avec un seul homme, masqué, qui fait naître dans le coeur des gens
La liberté, des idées, et surtout, qui fait naître l'espoir.


http://delirium.cowblog.fr/images/364757.png "L'histoire commence le 10 août 2010 du calendrier impérial, l'empire sacré de Britannia écrasant les forces japonaises, dernières forces se levant contre la puissance de l'empire. Les armes utilisées sont d'immenses robots, controlés par des humains, des mechas du nom de Knightmare. Dans la défaite, le Japon perd son indépendance, et se fait renommer Area 11. Les japonais - quant à eux - perdent tous leurs droits et leur identité nationale, renommés Eleven. Ils sont déplacés dans des ghettos, cédant la majeure part du territoire aux colons britanniens. Mais l'Histoire commence par un étudiant, Lelouch Lamperouge, et sa soeur cadette, Nannaly. Cette dernière est devenue aveugle et paralysée suite au drame familial qui  eu lieu: Son père, l'empereur de Britannia lui-même, ne fit rien pour pourchasser les responsables de l'attentat qui coûta la vie de sa mère et qui mutila sa jeune sœur. Ce jour, ils ont perdu leur famille et leur nom. Lelouch s'est alors juré de détruire l'empire de Britannia. Tacticien brillant aimant ridiculiser les nobles lors de parties d’échec, il suit des cours dans l'académie Ashford sur le sol Japonais. Sept ans après le drame, il découvre une étrange machine d’où il libère C.C., une jeune fille mystérieuse avec laquelle il va passer un pacte lui accordant le Geass, un pouvoir surnaturel. Armé du Geass, le « pouvoir de l'obéissance absolue »,  Lelouch va entreprendre de détruire l'Empire de Britannia, seule solution pour créer un monde débarrassé de toute inégalité . Grâce à ce pouvoir, Lelouch va mener son combat tant voulu contre Britannia afin de réaliser ses deux rêves : venger sa mère et créer un monde où sa sœur pourra vivre en paix. Pour ce faire, il va enfiler le masque de Zero, un charismatique héro faiseur de miracles. Mais l'arrivé de son meilleur ami, sa double identité, sa condition d'étudiant, le mystère entourant le Geass et les plans de l'Empereur vont perturbés ses plans, et changer son existence à jamais."

La première saison, c'est comment Zero va créer l'ordre des Chevaliers Noirs, petite rébellion d'Elevens. Mais aussi comment l'amitié entre Lelouch et Suzaku - son meilleur ami d'enfance - va être déchiré par deux manières différentes d'atteindre le même monde. Tout deux veulent un monde meilleur pour Nannaly. Lelouch par la force et Suzaku par la Justice. La seconde saison, c'est comment Lelouch va se montrer humain. C'est comment un père trahit son fils. C'est comment un ami en trahit un autre. C'est comment Lelouch va se rendre compte que le seul moyen de créer un monde uni, c'est de le détruire par la force, et enfin de le recréer. Puis - pour enlever toutes images de haine - faire renaitre Zero et tuer l'empereur... Cette série est un délice, pleine d'humour, de moralité, d'immoralité. De réalités sur la nature humaine, mais aussi sur comment faire naitre une utopie: Ce n'est pas si loin de Watchmen après tout. 

[ Je crois que j'aime beaucoup trop cette série pour être objective,
Mais je la conseille à tout les amateurs de séries intelligentes, droles et mouvementés! ]

Delirium

Je sais pas pourquoi
En plus je la trouve bizarre
Etrange, quelque peut décalée.


Et pourtant le clip est trop parlant, et je m'accroche à cette chanson.
Fat Cats, ce sont les hommes politiques.
Cette chanson est bien engagée dans le bordel politique.
Anarchiste au possible, j'aime les Muse ♥


"We Will Be Victorious"


[ Les photos de Chopin arrivent, oui je sais, je l'ai déjà dit ]
 

Delirium

P'tain ce film c'est... C'est un souvenir,
C'est une image et un son magnifique.
C'est le meilleur dessin animé Français.

Je l'avais vu lorsque j'étais petite, ce film. Le Roi et l'oiseau. C'est un nom étrange pour un film étrange. Je me souviens qu'il m'avait fait peur étant petite, qu'il m'avait fait pleurer, qu'il m'avait retourné de l'intérieur. J'ai vu qu'il passait à la télé. Pour me remémorer les bons souvenirs, j'ai voulut le regarder. Eh bien, j'ai pleurer, encore. Et j'ai eu peur, encore. Malgré que j'ai 18 ans, ce film me terrifie autant qu'il me fascine. Le graphisme et la musique sont superbes, et l'ambiance est vraiment excellente. L'avoir revu avec mes années de plus, ca m'a permis de découvrir une poésie insoupçonnée, et des clins d'oeils aux horreurs du passé (Le roi, qui vient de capturer le ramoneur, est avec la bergère. "Mais où l'emmenez vous? Il devait être libre" et le roi qui réponds "Il va travailler, et tout le monde sait, le travail, c'est la liberté." Cette phrase était marquée sur l'entrée de Auchwitz.) C'est cette scène qui me fait pleurer.

[
On peut regarder l'extrait sans être spoilé ni avoir vu le début!!!
Y'a des photos de Chopin qui vont pas tarder!]
 

Delirium

Le film de l'année je dirais. 

http://delirium.cowblog.fr/images/1/paving.png "District 9 est mélange judicieux de vrais et faux documents, sorte de documentaire sur une vie futur. Il faut imaginer ce film comme si on venait de zapper sur Arte. Ca ce présente donc comme un reportage sur un homme, Wikus van der Merwe, employé de la MNU. MNU [Multi National Union, parallèle à L'ONU] est une agence s'occupant de la gestion des extraterrestres, mais aussi l'une des plus grande firme d'armement mondiale. Il y a 20 ans, des Aliens sont arrivés sur la Terre. Lieu d'atterrissage : l'Afrique du Sud, plus précisément au dessus de la ville Johannesburg où ils vont, peu à peu, s'aperçevoir que leur présence dérange. Devenant immanquablement des parias, les Aliens vont être parqués dans un bidonville géant - le fameux District 9 - envahi d'immondices de toutes sortes. Vivant dans des conditions misérables, ils vont être victimes des trafics d'armes, du joug des Nigériens qui vont jouer avec eux. Les années passent, et les extraterrestres - surnommés cyniquement " les crevettes" - s'affrontent à l'Homme dictatorial et supportent, sans ciller, les continuels fait de réprimandes, de violences, de persécutions, d'exploitation et d'expériences scientifiques.
Au milieu de toute cette misère, un benêt de service, un certain Van Der Merwe, raciste en puissance, est prêt à tout pour évoluer au sein de la société privée MNU dans laquelle il travail. Envoyé par ses dirigeants au coeur du bidonville, son rôle sera de notifier aux extra-terrestres leur avis d'expulsion, sous la protection des troupes dirigées par le brutal colonel Koobus. Wikus ne sait encore pas que son propre destin va être définitivement lié à eux. Il tombera par hasard sur un laboratoire clandestin dans le coeur même du D-9, où des extraterrestres viennent enfin de mettre au point le moyen de regagner leur planète. Incapable de comprendre ce qui se trame, Wikus s'empare d'un élément crucial et est contaminé par de l'ADN extra-terrestre. Commencera alors en lui une transformation faisant de lui l'un des leurs. Poursuivit par les humains pour son étrange cas, mais aussi l'exclusivité pour un homme d'utiliser des armes Aliens, commencera alors une course effrenée dans la partie la plus sympa de l'espèce Humaine."



District 9 est une brillante réflexion socio culturel, aussi bien que politique, loin, très loin du long-métrage de Science Fiction classique.
Neill Blomkamp - venant d'Afrique du Sud - aborde de plein fouet le racisme et la bêtise humaine à travers le parcours des Aliens, débarquant par obligation et non par choix. Ils sont épuisés et sous-alimentés lors de leur atterissage sur la planète bleue. Utilisant des effets spéciaux efficaces, souvent gores, et epoustouflants, Blomkamp révolutionne le genre. Le jeune réalisateur dénonce, ouvertement et avec culot, le non-respect de l'autre : le douloureux souvenir de l'Apartheid et des camps de concentration plânent tels des fantômes sans essayer de se cacher. Homme, femme, enfant - toutes races confondues - opprimés à travers les siècles, revêt, ici, les traits de l'alien. "District 9", excellente fable contemporaine à la fois horrifique, violente, désespérante et touchante, change la donne actuelle. Peut-être que le danger ne vient pas d'ailleurs, mais peut être au contraire est il déjà là, Nous,  "la race humaine" : l'homme, être tout puissant, qui se doit de détruire pour vivre.
L'Apartheid d'y il a vingt ans est à peine camouflée sous le maquillage des crevettes. Le fluide qui provoque la métamorphose du héros fonctionne en reprenant les conséquences politiques et sociales de l'épidémie de sida. Ce Sida qui, répandu dans les quartiers pauvres et noirs, a constitué lors des années 90 un nouveau mur de séparation à l'intérieur de la communauté africaine. Un point interessant est aussi le coté documentaire public: interviews dans la rue des citoyens de Johannesburg, des blancs comme des noirs exprimant leur peur et leur dégoût pour les 'sauvages' d'à côté. Comme quoi si ce n'est pas les blancs contre les noirs, ce sont les gris contre les Autres. Cette analyse glaciale n'est que pure réussite. Neill Blomkamp, futur grand cinéaste, prouve que le cinéma du genre est loin d'être revolu! De plus, il ne faut pas oublier de noter l'exellent jeu de Sharlto Copley. Non connu sur la scène international, il nous présente un personnage joué à la perfection, un humain moyen, déchiré entre le bien et le mal. Ce film mérite beaucoup de respect, quant au jeune âge (moins de 30 ans) du réalisteur, mais aussi cette envie montrer au genre une horreur réel que de faire un film d'action. Même si la fin est à la spielberg, on en reste néanmoins agréablement surprit.
 
Si on peut parler de film de l'année,
C'est parce que District 9 mérite d'être apprécié à sa juste valeur,
C'est à a dire une oeuvre jeune,
Porteuse d'un message, et
Symbole d'un cinéma aux effets spéciaux sans limites

 
  http://delirium.cowblog.fr/images/1/sharlto1.pnghttp://delirium.cowblog.fr/images/1/sharlto2.png 
 

Delirium

Ca, ça c'est du bon film.
Je crois qu'il ne vaut mieux pas trop en dire
De peur de gâcher

Fight Club, c'est plus qu'un film
C'est une réalité
Car on a tous ressenti  le besoin de faire péter son nid tranquille ;
Le besoin d'avoir du sang dans la bouche ;
Le besoin de taper sur la gueule à un pote ;
Le besoin de jeter par la fenêtre son catalogue IKEA ;
Le besoin de pisser dans les plats qu'on sert à des riches enculés ;
Le besoin de faire chanter son patron pour avoir une augmentation ;
Le besoin d'immiscer des images de culs dans un film au cinéma ;
Le besoin de gagner sa vie en faisant du savon a partir de graisse humaine ;
Le besoin de faire de jouer les petits chimistes et créer sa dynamite ;
Le besoin de faire sauter cette société bancale ;
Le besoin de se sentir puissant.

Oui, on l'a tous ressenti 
A un moment plus ou moins sombre de nos vies
ce besoin d'avoir un Tyler Durden en soit.
[ Brad Pitt est vraiment trop un dieu. P'tain, vive ce film. ]

Delirium

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