Le film de l'année je dirais.
"District 9 est mélange judicieux de vrais et faux documents, sorte de documentaire sur une vie futur. Il faut imaginer ce film comme si on venait de zapper sur Arte. Ca ce présente donc comme un reportage sur un homme, Wikus van der Merwe, employé de la MNU. MNU [Multi National Union, parallèle à L'ONU] est une agence s'occupant de la gestion des extraterrestres, mais aussi l'une des plus grande firme d'armement mondiale. Il y a 20 ans, des Aliens sont arrivés sur la Terre. Lieu d'atterrissage : l'Afrique du Sud, plus précisément au dessus de la ville Johannesburg où ils vont, peu à peu, s'aperçevoir que leur présence dérange. Devenant immanquablement des parias, les Aliens vont être parqués dans un bidonville géant - le fameux District 9 - envahi d'immondices de toutes sortes. Vivant dans des conditions misérables, ils vont être victimes des trafics d'armes, du joug des Nigériens qui vont jouer avec eux. Les années passent, et les extraterrestres - surnommés cyniquement " les crevettes" - s'affrontent à l'Homme dictatorial et supportent, sans ciller, les continuels fait de réprimandes, de violences, de persécutions, d'exploitation et d'expériences scientifiques.
Au milieu de toute cette misère, un benêt de service, un certain Van Der Merwe, raciste en puissance, est prêt à tout pour évoluer au sein de la société privée MNU dans laquelle il travail. Envoyé par ses dirigeants au coeur du bidonville, son rôle sera de notifier aux extra-terrestres leur avis d'expulsion, sous la protection des troupes dirigées par le brutal colonel Koobus. Wikus ne sait encore pas que son propre destin va être définitivement lié à eux. Il tombera par hasard sur un laboratoire clandestin dans le coeur même du D-9, où des extraterrestres viennent enfin de mettre au point le moyen de regagner leur planète. Incapable de comprendre ce qui se trame, Wikus s'empare d'un élément crucial et est contaminé par de l'ADN extra-terrestre. Commencera alors en lui une transformation faisant de lui l'un des leurs. Poursuivit par les humains pour son étrange cas, mais aussi l'exclusivité pour un homme d'utiliser des armes Aliens, commencera alors une course effrenée dans la partie la plus sympa de l'espèce Humaine."
District 9 est une brillante réflexion socio culturel, aussi bien que politique, loin, très loin du long-métrage de Science Fiction classique.
Neill Blomkamp - venant d'Afrique du Sud - aborde de plein fouet le racisme et la bêtise humaine à travers le parcours des Aliens, débarquant par obligation et non par choix. Ils sont épuisés et sous-alimentés lors de leur atterissage sur la planète bleue. Utilisant des effets spéciaux efficaces, souvent gores, et epoustouflants, Blomkamp révolutionne le genre. Le jeune réalisateur dénonce, ouvertement et avec culot, le non-respect de l'autre : le douloureux souvenir de l'Apartheid et des camps de concentration plânent tels des fantômes sans essayer de se cacher. Homme, femme, enfant - toutes races confondues - opprimés à travers les siècles, revêt, ici, les traits de l'alien. "District 9", excellente fable contemporaine à la fois horrifique, violente, désespérante et touchante, change la donne actuelle. Peut-être que le danger ne vient pas d'ailleurs, mais peut être au contraire est il déjà là, Nous, "la race humaine" : l'homme, être tout puissant, qui se doit de détruire pour vivre.
Au milieu de toute cette misère, un benêt de service, un certain Van Der Merwe, raciste en puissance, est prêt à tout pour évoluer au sein de la société privée MNU dans laquelle il travail. Envoyé par ses dirigeants au coeur du bidonville, son rôle sera de notifier aux extra-terrestres leur avis d'expulsion, sous la protection des troupes dirigées par le brutal colonel Koobus. Wikus ne sait encore pas que son propre destin va être définitivement lié à eux. Il tombera par hasard sur un laboratoire clandestin dans le coeur même du D-9, où des extraterrestres viennent enfin de mettre au point le moyen de regagner leur planète. Incapable de comprendre ce qui se trame, Wikus s'empare d'un élément crucial et est contaminé par de l'ADN extra-terrestre. Commencera alors en lui une transformation faisant de lui l'un des leurs. Poursuivit par les humains pour son étrange cas, mais aussi l'exclusivité pour un homme d'utiliser des armes Aliens, commencera alors une course effrenée dans la partie la plus sympa de l'espèce Humaine."
District 9 est une brillante réflexion socio culturel, aussi bien que politique, loin, très loin du long-métrage de Science Fiction classique.
Neill Blomkamp - venant d'Afrique du Sud - aborde de plein fouet le racisme et la bêtise humaine à travers le parcours des Aliens, débarquant par obligation et non par choix. Ils sont épuisés et sous-alimentés lors de leur atterissage sur la planète bleue. Utilisant des effets spéciaux efficaces, souvent gores, et epoustouflants, Blomkamp révolutionne le genre. Le jeune réalisateur dénonce, ouvertement et avec culot, le non-respect de l'autre : le douloureux souvenir de l'Apartheid et des camps de concentration plânent tels des fantômes sans essayer de se cacher. Homme, femme, enfant - toutes races confondues - opprimés à travers les siècles, revêt, ici, les traits de l'alien. "District 9", excellente fable contemporaine à la fois horrifique, violente, désespérante et touchante, change la donne actuelle. Peut-être que le danger ne vient pas d'ailleurs, mais peut être au contraire est il déjà là, Nous, "la race humaine" : l'homme, être tout puissant, qui se doit de détruire pour vivre.
L'Apartheid d'y il a vingt ans est à peine camouflée sous le maquillage des crevettes. Le fluide qui provoque la métamorphose du héros fonctionne en reprenant les conséquences politiques et sociales de l'épidémie de sida. Ce Sida qui, répandu dans les quartiers pauvres et noirs, a constitué lors des années 90 un nouveau mur de séparation à l'intérieur de la communauté africaine. Un point interessant est aussi le coté documentaire public: interviews dans la rue des citoyens de Johannesburg, des blancs comme des noirs exprimant leur peur et leur dégoût pour les 'sauvages' d'à côté. Comme quoi si ce n'est pas les blancs contre les noirs, ce sont les gris contre les Autres. Cette analyse glaciale n'est que pure réussite. Neill Blomkamp, futur grand cinéaste, prouve que le cinéma du genre est loin d'être revolu! De plus, il ne faut pas oublier de noter l'exellent jeu de Sharlto Copley. Non connu sur la scène international, il nous présente un personnage joué à la perfection, un humain moyen, déchiré entre le bien et le mal. Ce film mérite beaucoup de respect, quant au jeune âge (moins de 30 ans) du réalisteur, mais aussi cette envie montrer au genre une horreur réel que de faire un film d'action. Même si la fin est à la spielberg, on en reste néanmoins agréablement surprit.
Si on peut parler de film de l'année,
C'est parce que District 9 mérite d'être apprécié à sa juste valeur,
C'est à a dire une oeuvre jeune,
Porteuse d'un message, et
Symbole d'un cinéma aux effets spéciaux sans limites
C'est parce que District 9 mérite d'être apprécié à sa juste valeur,
C'est à a dire une oeuvre jeune,
Porteuse d'un message, et
Symbole d'un cinéma aux effets spéciaux sans limites