____Pedro Almodovar, c'est beau
_____Et quand les décors sont fait par Jean Paul Gautier,
______Ça brûle la rétine
Hier, c'était la Mauvaise Education. Une histoire étrange, de meurtre et d'amour. D'homosexualité et de Pédophilie. Et surtout un film conduisant à dire que si les gens sont détruit enfant, ils ne se reconstruisent pas.
" Dans les années 1980, Ignacio et Enrique se retrouvent. Ils ont grandi dix ans ensemble dans une école catholique religieuse, très stricte. Ils étaient à l'époque très intime, et très amoureux l'un l'autre. Et tous deux ont subi l'omniprésence, les émois sexuels ainsi que les mauvais traitements du père Manolo, leur professeur de littérature. Ce dernier était le prêtre pédophile, passionnément éprit d'Ignacio. Ce sera lui qui - encore jeune - aura le plus souffert des traitements du prêtre. Car la pédophilie est considéré comme un crime.
Enrique est devenu un réalisteur de fillm, subissant une cruelle panne d'inspiration. Lorsque Ignacio le retrouve, il lui apporte une nouvelle qu'il a ecrit, "La Visite", parlant de leur adolescence, quelque peu romancé. Enrique accepte de lire la nouvelle et d'en faire un film. La lecture le laisse plein d'émoi. Mais alors qu'il reprend un lien fort avec Ignacio, il se rend compte que celui ici à changé. Il ne le reconnait plus. Il refuse de se faire appeller Ignacio et veut que l'on l'appelle Angel. Et Angel veut jouer Zahara, une jeune femme sulfureuse et sublime. Enrique refuse tout d'abord puis finit par accepter. Angel n'est plus son Ignacio. Car en effet, Enrique va apprendre que Ignacio est mort peu avant. Le garçon se faisant passer pour Ignacio n'est d'autre Juan, son frère cadet. Mais que c'est il passé? Comment est mort Ignacio? "
L'histoire tourne autour de Juan. Complétement perdu, homosexuel mal dans sa peau, frère infidèle et manipulateur, on va apprendre a le cerner tout au long du film. Perdro Almodovar laisse son empreinte, poignante et chocante. Car la sublime Zahara, que Juan va interpreter dans le film, laisse sans voix. Mais le film dénonce aussi les pratiques trop sévère de l'éducation religieuse, ainsi la tendance pédophile des prêtres. Et encore plus loin, le film montre a quel point la pédopholie détruit les enfants. Car lorsque l'on voit le Ignacio enfant, chantant, innocent on a de la peine. Peine car on connait le Ignacio du futur, travesti raté, chouté aux hormones et dépendant à la coke.
Violent, magnifique, choquant. Ce film est vraiment beau.
[ Et Juan est trop beau *___* ]